Le changement d’heure est une mesure visant à reculer nos horloges d’une heure en été qui a fait son apparition en 1976 suite à la montée sans précédent des prix du pétrole. À l’époque, il s’agissait de l’énergie majoritairement utilisée pour produire de l’électricité.

D‘abord temporaire, le temps de voir passer la crise, le changement d’heure s’est finalement généralisé à toute l’Europe dans les années 80 et s’opère de façon homogène dans tous les États membres.

  • le passage à l’heure d’été s’effectue dans la nuit du dernier samedi au dimanche du mois de mars
  • le passage à l’heure d’hiver s’effectue dans la nuit du dernier samedi au dimanche du mois d’octobre

À quoi sert-il ?

Dans les faits, le changement d’heure permet de profiter plus longtemps des bienfaits de la lumière naturelle avant d’allumer les éclairages publics et privés. Une heure de clarté gagnée le soir en été, récupérée ensuite le matin en hiver lorsque les horloges reviennent à l’heure standard, c’est-à-dire l’heure d’hiver.

Qu’en disent les chiffres ?

Si en 2009, l’agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) quantifiait les gains d’énergie à 440 GWh, la modification des méthodes de production d’électricité, l’évolution de nos appareils électriques mais aussi de nos éclairages vers des méthodes à basse consommation énergétique tendent à diminuer cet effet positif. Dans un rapport publié en 2017, la Commission Européenne déclarait que le gain d’énergie n’était plus que de l’ordre de 0,5% à 2,5%. Un chiffre qui fait aujourd’hui peu de différence sur nos factures d’électricité.

Mais alors pourquoi le conserver ?

Le changement d’heure était censé prendre fin en hiver 2021 partout en Europe. Malheureusement l’actualité depuis le crise sanitaire et les guerres successives ont reporté l’application de la mesure. Il faudra donc encore patienter avant de voir disparaître cette mesure, presque devenue une vieille tradition.